mardi 21 juin 2011

Retour à l'hibernation

Mes dernières nuits ont été agitées par tous mes malades à la maison.
J'ai commencé par le chat. Ensuite, ce fut l'une de mes filles et enfin mon mari. En 10 jours, je ne pense pas avoir fait plus de 2 ou 3 nuits correctes. Je me retrouve donc en déficit de sommeil. Cependant, je suis une superwoman et j'ai de l'entraînement. Je possède aussi une belle palette de maquillage qui me permet d'être presque présentable à l'extérieur (oui je pense aux autres, je ne suis pas obligée de leur infliger ce visage cauchemardesque). Bref, je suis parée à faire face en théorie.



Oui sauf que là, depuis aujourd'hui c'est pire que tout.
Je suis tellement claquée que j'ai renoncé à faire une séance de running ce matin car j'avais mal partout (et pas seulement à cause du mauvais temps qui arrive), j'étais tellement épuisée que j'aurai été capable de m'endormir en courant.
Si je vous assure, je me suis surprise a faire un trajet a pied en fermant de plus en plus longuement. A la maison, ma tête n'avait pas touché l'oreiller que je dormais déjà. Cela a duré 2 heures.
Même chose après le repas pendant plus d'une heure. Et encore, j'avais un rdv pour l'une de mes filles ce qui fait que je me suis fait violence pour sortir du lit.
A cet instant même, j'attends le fin du rdv cité ci-dessous et j'écris, mais je lutte pour que ma tête ne roule pas m'entrainant dans un nouveau sommeil profond.

Plus je dors et plus j'ai encore envie de dormir. Moi qui suis plutôt insomniaque, c'est surprenant. Et puis il y a cette fatigue extrême que je ressens dans tous mes muscles (bien qu'ils soient aussi peu toniques que des spaghettis trop cuits à mon sens).



Vais-je hiberner alors que nous sommes au premier jour de l'été ??????

vendredi 17 juin 2011

Ahhhh les petits bobos de la vie...

Toutes les mamans du monde connaissent ce que je vais relater.

Quand un des enfants de la maisonnée est malade, pas gravement, je parle juste des fièvres, vomissements, et autres douleurs réelles, ennuyeuses, pénibles qui ponctuent notre vie à toutes et à tous, on est vite épuisée.

Cela arrive souvent dans la nuit (rarement dans la journée car c'est beaucoup moins drôle). Vous devez identifier au son quel enfant pleure ou gémit (enfin sauf si vous en avez un seul, là en théorie, c'est plus facile) et tenter de vous extirper de votre lit, sans vous estropier un pied contre la table de chevet ou tout autre meuble qui viendrait à votre rencontre. Si, c'est bien connu, les meubles bougent dans la nuit et font exprès d'être sur votre passage !!!! Et ce, que vous ayez allumé la lumière ou pas. Mais en général, vous êtes trop sympa et vous laissez le papa dormir.

Ensuite, on console, on soigne, on pense à hydrater son enfant, éventuellement on change les draps, passons la serpillère (ça dépend de la pathologie dont souffre le bout de chou). Pour ce faire, vous faîtes des efforts sur-humains pour connecter votre mono-neurone à des heures que la morale réprouve ! Bref, vous assurez un maximum avec les moyens du bord.
Ce petit manège va durer jusqu'au matin où là, pas de miracle va falloir assurer toute la journée. Et bien évidemment avec une surcharge de travail et de soucis (garde du petit malade, visite chez le médecin, logistique à mettre en place pour son propre boulot et pour les frères et soeurs, le conjoint...).

Après on s'étonne de ressembler à ça :

Le top du glamour !
Même avec tous les "Parce que vous le valez bien !", c'est pas gagné !
Courage les filles, je suis de tout coeur avec vous, je suis en plein dedans !

jeudi 16 juin 2011

Envie 2...

C'est bien simple avec mon mode de vie actuel, même si j'essaie de ralentir dans tous les domaines, c'est de la folie !
Je n'ai qu'une envie tout à l'heure, c'est de faire une petite éloge de la sieste et de me la jouer comme ce félin qui à mon sens à tout compris.

Et vous, vous sacrifiez de temps en temps à l'envie de siester un bout ?

dimanche 12 juin 2011

Envie...


On ne sait pas vraiment ce qui pousse les écrivains à écrire. Chacun a ses raisons intimes ou non.
On peut parfois plus expliquer les motivations des blogueurs. J'en ai déjà parlé ici-même.
Et puis, quelque chose fait que cela s'arrête. La muse disparait. C'est capricieux une muse (comme la vie qui est plus que cabotine), mais si un rien peut la chasser, un autre petit rien peut tout aussi bien la faire revenir.

Ce soir, j'ai eu très envie de reprendre non pas ma plume (encore que ce serait bien aussi de se remettre à écrire de longues et belles lettres au risque de passer pour une ringarde), mais mon clavier. C'est moins poétique, mais c'est une manière de coucher les mots plus contemporaine.

Pourquoi cette envie ? Pour écrire quoi ?
Rien en réalité, rien de conséquent en tout cas. C'est aussi le thème de ce blog : blablater de tout et de rien. Je serai bien incapable de révolutionner notre monde pour le changer donc mes lignes inscrites ici n'ont pas d'autres pouvoirs que celui de me faire du bien et peut-être de divertir, de faire réfléchir, réagir quelques visiteurs.

D'ailleurs faut-il toujours justifier ses motivations ? Ne peut-on rien faire juste pour le plaisir de le réaliser ? Est-on dans une société qui ne reconnait que ce qui peut avoir une certaine utilité, une valeur (marchande cela s'entend) ?
Dîtes-moi que non, ce serait bien trop triste !!!!